Bienvenue sur le blog du Master Marketing Stratégie de l'ISC Paris. Vous y trouverez des articles, diaporamas et contenus multimédias sur la stratégie, le marketing et leurs évolutions.

mardi 20 avril 2010

LA PUBLICITÉ À LA CARTE
Comment exploiter l’intéressement des internautes ?

Un annonceur qui communique sur une affiche publicitaire, une radio, un écran de télévision ou de cinéma est certain de toucher parmi la masse d’audience des cibles désintéressées voire non-concernées par son offre. La déperdition liée aux profils consommateurs, au zapping, aux aléas d’audience ou de trafic a été mesurée, mais qu’en est-il de la déperdition liée au désintérêt de la cible ?

A travers une campagne de communication, l’objectif est de toucher la cible que l’on estime comme la plus proche des consommateurs potentiels. A présent, il est possible d’inverser ce modèle : c’est la cible qui choisit les annonceurs qui correspondent à ses intentions d’achats.


« Je n’ai pas besoin de rasoirs Gillette, j’ai déjà un abonnement ideo de Bouygues Telecom par contre je prendrais bien un peu de Windows 7. » Qui vous offre ainsi la possibilité de personnaliser votre page publicitaire ? C’est Beezik, site de musique en ligne qui vous propose de télécharger légalement et gratuitement vos musiques préférées. La contrepartie ? C’est l’annonceur qui paie et diffuse ainsi sa publicité à la demande d’une cible attentive et intéressée. Une alternative au ciblage traditionnel qui exploite les principes du Permission marketing et initie une sorte de "publicité à la demande".

Une autre approche par Google Adwords, baptisée Remarketing (ou Retargeting), consiste à proposer aux internautes des publicités d’annonceurs qui ont précédemment suscité leur intérêt. En visitant le site web d’une marque, vous risquez donc de retrouver sur d’autres sites des bannières du même annonceur à la place d’autres publicités qui, bien souvent, n’aurait même pas attiré votre attention. La marque laisse ainsi son empreinte dans l’esprit des internautes mais pourrait se relancer dans les effets pervers de la répétition.

D’autres dérivés de la publicité à la demande sont exploitables autour des médias sociaux, de la télévision de rattrapage ou des abonnements téléphoniques(…). Effectivement, les annonceurs se proposent déjà de vous cibler en fonction de vos groupes sociaux ou de vous échanger des publicités contre des SMS, des vidéos en ligne ou des émissions en rattrapage.

Ces nouvelles stratégies d’e-marketing offre une nouvelle dimension pour préciser sa cible et alimente le débat autour de l’efficacité réelle de la publicité non seulement sur Internet mais aussi celles des médias de masse.

S.P.
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jeudi 8 avril 2010

Sidaction 2010 : un dispositif de communication impressionnant, à la taille du virus à combattre.














Spot TV, partenariats web, site évènementiel et réseaux sociaux.... le virus du sida se propage et le dispositif de communication s’organise. A l’occasion de la 7e campagne du Sidaction 2010, qui a lieu du 3 mars au 11 avril 2010, l’association s’est dotée d’un dispositif web inédit, construit sur le thème de la recherche scientifique.

De vrais chercheurs au quotidien dans leur laboratoire, c’est ce que montre le site évènementiel de collecte 2010.sidaction.org, développé par Ecedi. A chaque don envoyé, l’internaute se voit remercié par tous les chercheurs de sa contribution.

En parallèle, un spot 3D , conçu par l’Agence Leo Burnett, illustre les assauts successifs d’un préservatif, d'une pièce de monnaie et d'une éprouvette sur le virus du sida. Prévention, don, recherche. Présenté le 3 mars à l’occasion de la soirée de lancement du Sidaction 2010, ce film de sensibilisation a été mis à disposition des chaines TV à partir du 8 mars 2010 et porte pour signature “Un jour, nous vaincrons le sida. Soutenons la recherche”.



Autre volet de sa communication, le site institutionnel sidaction.org a été rénové pour l’occasion. Il propose de nouvelles fonctionnalités, telles qu’un accès rapide aux animations régionales via Google Maps.

Le dispositif a été complété par l’activation des réseaux sociaux via, par exemple, la création d’une page Facebook dédiée, qui contrairement au groupe Sidaction déjà existant, permet d’afficher des informations en temps réel dans la page d’actualité de ces « fans ».

Bannières web, affichage, presse, messages radio, affichage Vélib et même application iPhone, de nombreux moyens ont été mis en place pour permettre au Sidaction d’optimiser sa communication off- et on-line. Une stratégie multicanale qui donne une visibilité permanente à l’association et permet d’impliquer le donateur, qui devient lui-même le porteur du message dans la campagne de collecte de dons. Elle permet une diffusion au plus large du message porté par les bénévoles, dans un objectif : recruter de nouveaux donateurs et rappeler aux Français l’importance du financement de la recherche.

Pour faire un don : http://2010.sidaction.org/index2.php

J. Rodrigues

La Fnac se la joue Tick&Live






Les fétichistes de la place de concert accrochée au dessus du lit seront certainement les derniers à encore se déplacer en magasin pour acheter leurs places de spectacle !


Avec l’arrivée d’Internet, les achats en ligne se sont décuplés. La Fnac proposait déjà de payer ses places en ligne et de les recevoir par courrier.

Depuis 2007, Fnac.com copie la Sncf en permettant au client d’imprimer sa place. On a beaucoup parlé des risques de falsification mais le billet électronique imprimable a su faire sa place ! En un clic, vous avez les billets entre vos mains !
Le vice a même été poussé jusqu’à une dématérialisation totale rendue possible par les technologies innovantes de l’iPhone/iPod Touch et l’explosion de leurs ventes notamment en France.



Fnac fait donc sa révolution via l’iPhone/iPod Touch avec sa nouvelle application Tick&Live. Elle permet de consulter l’actualité billetterie et de réserver en temps réel tous les spectacles et loisirs en France, Belgique et Suisse. Le vrai « plus » est de pouvoir se présenter le jour J avec son iPhone, un code barre 3D est scanné et le tour est joué ! Ces M-Tickets, tel est leur nom, ont l’avantage de pouvoir être stockés dans l’appareil en question. Cette application a pleins d’autres secrets cachés comme celui de pouvoir localisés les spectacles aux alentours ou de tracer l’itinéraire jusqu’aux lieux de représentation.




Fnac.com peine à se légitimer sur le terrain de la dématérialisation des supports musicaux notamment face à Apple et son iTunes ; les M-Tickets proposent eux une bonne alternative à la dématérialisation des billets et permettent une association non-concurrencée avec Apple.

Avec des nouvelles technologies toujours en mouvement, que nous réserve l’avenir des places de spectacles et quels enjeux cela représente t-il pour la Fnac (disparition des guichets) et Fnac.com (concurrence de Virgin et des autres)?

Fnac est en pleine fusion avec Fnac.com, ce qui laisse déjà présager une forte tendance à la consommation « touche-à-tout » via Internet.

Un anniversaire fêté sans modération pour Dr Martins


Cette année, la célèbre marque aux surpiqûres jaunes et aux semelles rainurées, fête ses 50 ans. Pour cet événement, Dr Martins voit les choses en grand et prévoit un programme marketing fort en surprises.

Déjà un demi-siècle, que la marque vend ses chaussures au style bien affirmé. D’abord utilisées par les postiers et les policiers pour leur solidité, elles se sont vite retrouvées symbole d’une culture anticonformiste. « L'ADN de la marque plonge dans la subculture, l'underground, et s'est développée autour du punk, du grunge, de la pop. A des moments où chacun voulait affirmer son identité », souligne Martin Roach, auteur d'un ouvrage sur Dr. Martens et éditeur.
Dr Martin a tout compris. Pour s’intégrer dans ce monde d’originalité, elle propose des éditions limitées au design toujours plus fou. Cet hiver, une série à effet résilles était le résultat d’un partenariat avec Jean-Paul Gaultier. Ou encore un travail avec Comptoir des Cotonniers avait permis de lancer une série en cuir souple gris souris. Un grand succès en France en 2009 ! Cette année, la marque se met aux couleurs du Bon Marché et sort une série violette aux lacets orange.
Au cœur donc d’un univers musical, il était évident pour la marque de proposer au public un plan marketing autour de chansons mythiques qui ont marqué ces 5 derniers décennies. Cinq morceaux anglo-saxons ont été choisis pour être interprétés par des artistes contemporains, filmés et enregistrés.
Les vidéos ont été dévoilées il y a une semaine, et cinq autres le seront à la fin de l’été. Quant aux vinyles, ils seront édités et diffusés auprès de « trendsetters » mais aussi du grand public au travers de jeux concours. Côté produits, la 1460, montante, sort en cuir grainé en série limitée à 1.460 paires par couleur (noir ou rouge) et la 1461, sa benjamine basse, en… 1.461 exemplaires.

Agathe MATHIEU
- Source : "Les Echos"





LE BUZZ

Le buzz est une technique marketing proche du marketing viral, c’est un message véhiculé sur tous les canaux de communication et principalement internet pour faire parler d’un produit, un service ou un événement.
Le consommateur occupe une place centrale dans la propagation du message qui circule de bouche à oreille.
Le secret d’un bon départ d’une campagne de buzz tient dans la surprise et l’effet d’annonce ou au contraire dans l’expectative du public.
Il existe une autre définition de « Buzz » que l’on peut réduire à une rumeur créée pour faire parler de soi, de quelque chose ou de quelqu’un.
Ce phénomène a prit de plus en plus d’ampleur ces dernières années avec la montée des réseaux sociaux favorisé par l’internet participatif : le web 2.0.

Le mot fait son entrée dans notre quotidien et cette année dans le dictionnaire : C’est une des nouveautés de l’édition 2010 du petit Larousse.



La définition pour le mot Buzz devient:

Buzz: n.m. (mot angl., bourdonnement). Forme de publicité dans laquelle le consommateur contribue à lancer un produit ou un service via des courriels, des blogs, des forums ou d’autres médias en ligne. – Par ext. Rumeur, retentissement médiatique, notamm. autour de ce qui est perçu comme étant à la pointe de la mode (événement, spectacle, personnalité, etc.). Le film a fait un énorme buzz.


« Faire du buzz... » consiste à parler d'un projet avant même sa sortie officielle. C'est une stratégie très utilisée en marketing basé essentiellement sur l'effet de bouche à oreille. Utilisé correctement, cette méthode peux rendre votre produit célèbre avant même son lancement officiel.




C’est un outil de Marketing dont se servent les entreprises pour faire parler de leurs produits avant même leur lancement officiel.
Mais il faut pouvoir garder le secret jusqu'à l’annonce au public.
Les fuites sur internet d’informations confidentielles peuvent ruiner une campagne de buzz.
Sauf si bien sur, celle n’a pas été orchestrée par la compagnie elle-même pour faire du buzz.
Les photos de la PS3 slim qui apparaissent sur le net quelques mois avant son annonce officielle est un exemple de « leak » (fuite) qui déchaina les passions.

(pour lire l'article complet en anglais: http://www.1up.com/do/newsStory?cId=3174223)

Sony a démenti être a l’origine de cette fuite mais jusqu'à maintenant le mystère demeure encore.
Alors, fantastique campagne de buzz ou simple divulgation inopportune d’informations?...

David P.

Le TATOUAGE...
vers un nouvel outil marketing révolutionnaire ?


Une marque de fringues tatouée sur le front ou le numéro d'un fournisseur d'accès sur l'avant-bras, ça ressemble à un beau délire qu’on le regrette la seconde après l’avoir fait. Et pourtant depuis quelques années, le tatouage publicitaire est en vogue aux Etats-Unis et commence à faire parler de lui en France. Quel est son avenir ?


En 2001, le basketteur américain Rasheed Wallace a été contacté par une entreprise lui proposant de se faire tatouer un logo. Son agent sportif annonçait alors que son poulain était libre d’utiliser son corps. Il n’a cependant pas accepté. Mais malgré ce premier acte non réussi, le tatouage publicitaire était né. Quatre ans plus tard, Andrew Fischer, loue son front pour 37 375 dollars à l’entreprise Snorestop qui y tatoue son logo durant un mois.

S
i le marché semble encore incertain en France, certain tente tout de même leur chance. C’est la cas de Rémi Chalier Trueba qui a expérimenté l’an dernier une sorte de version 2.0 du tatouage publicitaire. Il tente de rallier un groupe de 150 000 internautes prêts à lui faire un don de 1 € pour qu’il se fasse tatouer Facebook sur les fesses…


Dernièrement, un jeune homme se fait tatouer une paire de rayban wayfarer... a t'il pensé au jour ou ces lunettes seront démodées ?



L’envie d’être vu et l’appât du gain élèveront-ils le tatouage publicitaire au rang de phénomène du XXI ème siècle ? A vous de répondre …

Simon.G

Comment devenir une marque grand public?

La société X lance en 2003 une ligne de bijoux homme sous la marque P. Aujourd’hui, présent dans plus de deux mille points de vente dans le réseau de la HBJO (bijoutiers détaillants en B2B) la marque P figure parmi les leaders du marché des bijoux pour homme en acier. Encore peu connue du grand public, P tient à pérenniser son activité et à se développer sur de nouveaux marchés.
Afin de pérenniser et développer son activité en France, puis à l’international, il semble intéressant d’étudier l’intérêt pour P de devenir une marque « grand public » en France dans un premier temps, ainsi qu’analyser les différents leviers d’actions pour y parvenir.

Une marque grand public renvois à la notion d’une entreprise connue et reconnue du public. Pour acquérir cette notoriété, plusieurs leviers d’actions stratégiques sont à entreprendre :
- des actions de communication sur un canal mass médias : La presse (professionnelle et public)
- s’adresser directement au consommateur final en passant du B2B au B2C
- installer une relation de proximité entre le client et l’entreprise : importance du CRM

Cependant, il est important de se demander si la marque P a-t-elle les moyens (financiers, humains et techniques) de mettre en place ces leviers d'actions pour devenir une marque grand public?


Julie CHHEAV