Bienvenue sur le blog du Master Marketing Stratégie de l'ISC Paris. Vous y trouverez des articles, diaporamas et contenus multimédias sur la stratégie, le marketing et leurs évolutions.

mardi 20 avril 2010

LA PUBLICITÉ À LA CARTE
Comment exploiter l’intéressement des internautes ?

Un annonceur qui communique sur une affiche publicitaire, une radio, un écran de télévision ou de cinéma est certain de toucher parmi la masse d’audience des cibles désintéressées voire non-concernées par son offre. La déperdition liée aux profils consommateurs, au zapping, aux aléas d’audience ou de trafic a été mesurée, mais qu’en est-il de la déperdition liée au désintérêt de la cible ?

A travers une campagne de communication, l’objectif est de toucher la cible que l’on estime comme la plus proche des consommateurs potentiels. A présent, il est possible d’inverser ce modèle : c’est la cible qui choisit les annonceurs qui correspondent à ses intentions d’achats.


« Je n’ai pas besoin de rasoirs Gillette, j’ai déjà un abonnement ideo de Bouygues Telecom par contre je prendrais bien un peu de Windows 7. » Qui vous offre ainsi la possibilité de personnaliser votre page publicitaire ? C’est Beezik, site de musique en ligne qui vous propose de télécharger légalement et gratuitement vos musiques préférées. La contrepartie ? C’est l’annonceur qui paie et diffuse ainsi sa publicité à la demande d’une cible attentive et intéressée. Une alternative au ciblage traditionnel qui exploite les principes du Permission marketing et initie une sorte de "publicité à la demande".

Une autre approche par Google Adwords, baptisée Remarketing (ou Retargeting), consiste à proposer aux internautes des publicités d’annonceurs qui ont précédemment suscité leur intérêt. En visitant le site web d’une marque, vous risquez donc de retrouver sur d’autres sites des bannières du même annonceur à la place d’autres publicités qui, bien souvent, n’aurait même pas attiré votre attention. La marque laisse ainsi son empreinte dans l’esprit des internautes mais pourrait se relancer dans les effets pervers de la répétition.

D’autres dérivés de la publicité à la demande sont exploitables autour des médias sociaux, de la télévision de rattrapage ou des abonnements téléphoniques(…). Effectivement, les annonceurs se proposent déjà de vous cibler en fonction de vos groupes sociaux ou de vous échanger des publicités contre des SMS, des vidéos en ligne ou des émissions en rattrapage.

Ces nouvelles stratégies d’e-marketing offre une nouvelle dimension pour préciser sa cible et alimente le débat autour de l’efficacité réelle de la publicité non seulement sur Internet mais aussi celles des médias de masse.

S.P.
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jeudi 8 avril 2010

Sidaction 2010 : un dispositif de communication impressionnant, à la taille du virus à combattre.














Spot TV, partenariats web, site évènementiel et réseaux sociaux.... le virus du sida se propage et le dispositif de communication s’organise. A l’occasion de la 7e campagne du Sidaction 2010, qui a lieu du 3 mars au 11 avril 2010, l’association s’est dotée d’un dispositif web inédit, construit sur le thème de la recherche scientifique.

De vrais chercheurs au quotidien dans leur laboratoire, c’est ce que montre le site évènementiel de collecte 2010.sidaction.org, développé par Ecedi. A chaque don envoyé, l’internaute se voit remercié par tous les chercheurs de sa contribution.

En parallèle, un spot 3D , conçu par l’Agence Leo Burnett, illustre les assauts successifs d’un préservatif, d'une pièce de monnaie et d'une éprouvette sur le virus du sida. Prévention, don, recherche. Présenté le 3 mars à l’occasion de la soirée de lancement du Sidaction 2010, ce film de sensibilisation a été mis à disposition des chaines TV à partir du 8 mars 2010 et porte pour signature “Un jour, nous vaincrons le sida. Soutenons la recherche”.



Autre volet de sa communication, le site institutionnel sidaction.org a été rénové pour l’occasion. Il propose de nouvelles fonctionnalités, telles qu’un accès rapide aux animations régionales via Google Maps.

Le dispositif a été complété par l’activation des réseaux sociaux via, par exemple, la création d’une page Facebook dédiée, qui contrairement au groupe Sidaction déjà existant, permet d’afficher des informations en temps réel dans la page d’actualité de ces « fans ».

Bannières web, affichage, presse, messages radio, affichage Vélib et même application iPhone, de nombreux moyens ont été mis en place pour permettre au Sidaction d’optimiser sa communication off- et on-line. Une stratégie multicanale qui donne une visibilité permanente à l’association et permet d’impliquer le donateur, qui devient lui-même le porteur du message dans la campagne de collecte de dons. Elle permet une diffusion au plus large du message porté par les bénévoles, dans un objectif : recruter de nouveaux donateurs et rappeler aux Français l’importance du financement de la recherche.

Pour faire un don : http://2010.sidaction.org/index2.php

J. Rodrigues

La Fnac se la joue Tick&Live






Les fétichistes de la place de concert accrochée au dessus du lit seront certainement les derniers à encore se déplacer en magasin pour acheter leurs places de spectacle !


Avec l’arrivée d’Internet, les achats en ligne se sont décuplés. La Fnac proposait déjà de payer ses places en ligne et de les recevoir par courrier.

Depuis 2007, Fnac.com copie la Sncf en permettant au client d’imprimer sa place. On a beaucoup parlé des risques de falsification mais le billet électronique imprimable a su faire sa place ! En un clic, vous avez les billets entre vos mains !
Le vice a même été poussé jusqu’à une dématérialisation totale rendue possible par les technologies innovantes de l’iPhone/iPod Touch et l’explosion de leurs ventes notamment en France.



Fnac fait donc sa révolution via l’iPhone/iPod Touch avec sa nouvelle application Tick&Live. Elle permet de consulter l’actualité billetterie et de réserver en temps réel tous les spectacles et loisirs en France, Belgique et Suisse. Le vrai « plus » est de pouvoir se présenter le jour J avec son iPhone, un code barre 3D est scanné et le tour est joué ! Ces M-Tickets, tel est leur nom, ont l’avantage de pouvoir être stockés dans l’appareil en question. Cette application a pleins d’autres secrets cachés comme celui de pouvoir localisés les spectacles aux alentours ou de tracer l’itinéraire jusqu’aux lieux de représentation.




Fnac.com peine à se légitimer sur le terrain de la dématérialisation des supports musicaux notamment face à Apple et son iTunes ; les M-Tickets proposent eux une bonne alternative à la dématérialisation des billets et permettent une association non-concurrencée avec Apple.

Avec des nouvelles technologies toujours en mouvement, que nous réserve l’avenir des places de spectacles et quels enjeux cela représente t-il pour la Fnac (disparition des guichets) et Fnac.com (concurrence de Virgin et des autres)?

Fnac est en pleine fusion avec Fnac.com, ce qui laisse déjà présager une forte tendance à la consommation « touche-à-tout » via Internet.

Un anniversaire fêté sans modération pour Dr Martins


Cette année, la célèbre marque aux surpiqûres jaunes et aux semelles rainurées, fête ses 50 ans. Pour cet événement, Dr Martins voit les choses en grand et prévoit un programme marketing fort en surprises.

Déjà un demi-siècle, que la marque vend ses chaussures au style bien affirmé. D’abord utilisées par les postiers et les policiers pour leur solidité, elles se sont vite retrouvées symbole d’une culture anticonformiste. « L'ADN de la marque plonge dans la subculture, l'underground, et s'est développée autour du punk, du grunge, de la pop. A des moments où chacun voulait affirmer son identité », souligne Martin Roach, auteur d'un ouvrage sur Dr. Martens et éditeur.
Dr Martin a tout compris. Pour s’intégrer dans ce monde d’originalité, elle propose des éditions limitées au design toujours plus fou. Cet hiver, une série à effet résilles était le résultat d’un partenariat avec Jean-Paul Gaultier. Ou encore un travail avec Comptoir des Cotonniers avait permis de lancer une série en cuir souple gris souris. Un grand succès en France en 2009 ! Cette année, la marque se met aux couleurs du Bon Marché et sort une série violette aux lacets orange.
Au cœur donc d’un univers musical, il était évident pour la marque de proposer au public un plan marketing autour de chansons mythiques qui ont marqué ces 5 derniers décennies. Cinq morceaux anglo-saxons ont été choisis pour être interprétés par des artistes contemporains, filmés et enregistrés.
Les vidéos ont été dévoilées il y a une semaine, et cinq autres le seront à la fin de l’été. Quant aux vinyles, ils seront édités et diffusés auprès de « trendsetters » mais aussi du grand public au travers de jeux concours. Côté produits, la 1460, montante, sort en cuir grainé en série limitée à 1.460 paires par couleur (noir ou rouge) et la 1461, sa benjamine basse, en… 1.461 exemplaires.

Agathe MATHIEU
- Source : "Les Echos"





LE BUZZ

Le buzz est une technique marketing proche du marketing viral, c’est un message véhiculé sur tous les canaux de communication et principalement internet pour faire parler d’un produit, un service ou un événement.
Le consommateur occupe une place centrale dans la propagation du message qui circule de bouche à oreille.
Le secret d’un bon départ d’une campagne de buzz tient dans la surprise et l’effet d’annonce ou au contraire dans l’expectative du public.
Il existe une autre définition de « Buzz » que l’on peut réduire à une rumeur créée pour faire parler de soi, de quelque chose ou de quelqu’un.
Ce phénomène a prit de plus en plus d’ampleur ces dernières années avec la montée des réseaux sociaux favorisé par l’internet participatif : le web 2.0.

Le mot fait son entrée dans notre quotidien et cette année dans le dictionnaire : C’est une des nouveautés de l’édition 2010 du petit Larousse.



La définition pour le mot Buzz devient:

Buzz: n.m. (mot angl., bourdonnement). Forme de publicité dans laquelle le consommateur contribue à lancer un produit ou un service via des courriels, des blogs, des forums ou d’autres médias en ligne. – Par ext. Rumeur, retentissement médiatique, notamm. autour de ce qui est perçu comme étant à la pointe de la mode (événement, spectacle, personnalité, etc.). Le film a fait un énorme buzz.


« Faire du buzz... » consiste à parler d'un projet avant même sa sortie officielle. C'est une stratégie très utilisée en marketing basé essentiellement sur l'effet de bouche à oreille. Utilisé correctement, cette méthode peux rendre votre produit célèbre avant même son lancement officiel.




C’est un outil de Marketing dont se servent les entreprises pour faire parler de leurs produits avant même leur lancement officiel.
Mais il faut pouvoir garder le secret jusqu'à l’annonce au public.
Les fuites sur internet d’informations confidentielles peuvent ruiner une campagne de buzz.
Sauf si bien sur, celle n’a pas été orchestrée par la compagnie elle-même pour faire du buzz.
Les photos de la PS3 slim qui apparaissent sur le net quelques mois avant son annonce officielle est un exemple de « leak » (fuite) qui déchaina les passions.

(pour lire l'article complet en anglais: http://www.1up.com/do/newsStory?cId=3174223)

Sony a démenti être a l’origine de cette fuite mais jusqu'à maintenant le mystère demeure encore.
Alors, fantastique campagne de buzz ou simple divulgation inopportune d’informations?...

David P.

Le TATOUAGE...
vers un nouvel outil marketing révolutionnaire ?


Une marque de fringues tatouée sur le front ou le numéro d'un fournisseur d'accès sur l'avant-bras, ça ressemble à un beau délire qu’on le regrette la seconde après l’avoir fait. Et pourtant depuis quelques années, le tatouage publicitaire est en vogue aux Etats-Unis et commence à faire parler de lui en France. Quel est son avenir ?


En 2001, le basketteur américain Rasheed Wallace a été contacté par une entreprise lui proposant de se faire tatouer un logo. Son agent sportif annonçait alors que son poulain était libre d’utiliser son corps. Il n’a cependant pas accepté. Mais malgré ce premier acte non réussi, le tatouage publicitaire était né. Quatre ans plus tard, Andrew Fischer, loue son front pour 37 375 dollars à l’entreprise Snorestop qui y tatoue son logo durant un mois.

S
i le marché semble encore incertain en France, certain tente tout de même leur chance. C’est la cas de Rémi Chalier Trueba qui a expérimenté l’an dernier une sorte de version 2.0 du tatouage publicitaire. Il tente de rallier un groupe de 150 000 internautes prêts à lui faire un don de 1 € pour qu’il se fasse tatouer Facebook sur les fesses…


Dernièrement, un jeune homme se fait tatouer une paire de rayban wayfarer... a t'il pensé au jour ou ces lunettes seront démodées ?



L’envie d’être vu et l’appât du gain élèveront-ils le tatouage publicitaire au rang de phénomène du XXI ème siècle ? A vous de répondre …

Simon.G

Comment devenir une marque grand public?

La société X lance en 2003 une ligne de bijoux homme sous la marque P. Aujourd’hui, présent dans plus de deux mille points de vente dans le réseau de la HBJO (bijoutiers détaillants en B2B) la marque P figure parmi les leaders du marché des bijoux pour homme en acier. Encore peu connue du grand public, P tient à pérenniser son activité et à se développer sur de nouveaux marchés.
Afin de pérenniser et développer son activité en France, puis à l’international, il semble intéressant d’étudier l’intérêt pour P de devenir une marque « grand public » en France dans un premier temps, ainsi qu’analyser les différents leviers d’actions pour y parvenir.

Une marque grand public renvois à la notion d’une entreprise connue et reconnue du public. Pour acquérir cette notoriété, plusieurs leviers d’actions stratégiques sont à entreprendre :
- des actions de communication sur un canal mass médias : La presse (professionnelle et public)
- s’adresser directement au consommateur final en passant du B2B au B2C
- installer une relation de proximité entre le client et l’entreprise : importance du CRM

Cependant, il est important de se demander si la marque P a-t-elle les moyens (financiers, humains et techniques) de mettre en place ces leviers d'actions pour devenir une marque grand public?


Julie CHHEAV

Le marketing devient responsable

"BIO" "VERT" "GREEN" "ECOLOGIQUE"
Le marketing responsable mobilise et sensibilise.

Il y a une véritable demande et les entreprises savent y répondre ! Notamment les plus gros industriels pas souvent si soucieux de notre planète…
C’est d’ailleurs le cas d'Ushuaïa qui a sorti il y a quelques mois sa gamme de produits bio.
Une marque qui, au-delà de la mention écologique, propose un produit qui l'est réellement !! A vous de juger...




D’autres techniques de marketing se sont laissé tenter par la vague de la « Green Attitude ».
En effet, le respect de la planète a sensibilisé aussi les adaptes du street marketing.
Cette technique qui consiste a promouvoir un produit ou un évènement dans les lieux publics ou la rue est de plus en plus utilisée dans le marketing vert.
Par exemple, la Toyota IQ mettait en scène sa promesse « It fit everywhere » ( elle se faufile partout) à travers une campagne de street-marketing en Italie.
Le concept : Glissé sous le miroir du rétroviseur, le flyer n’est plus qu’une petite feuille qui dépasse qui se faufile partout.


Un autre exemple, celui de Kenzo Parfums, qui a réussi à nous faire croire que le coquelicot avait une odeur avec son parfums FlowerbyKenzo, a parsemé des milliers de coquelicots dans les rues de Paris sur les vélos, les rétroviseurs des voitures…


Et ce fût le début d’une longue histoire, où année après année cette campagne de street marketing est devenue mondiale. En effet, le coquelicot en papier de FlowerbyKenzo a fleuri en Europe (Londres, Vienne, Milan) ou encore en Amérique Latine (Buenos Aires, Mexico). Cette saga s’était achevée en juin 2003 sur la place rouge à Moscou, où quelques 250 000 fleurs-symbole furent plantées puis distribués aux Moscovites.



XoXo
Sabrina

Doit-on avoir peur de changer de nom de marque ?

Aussi bien dans le secteur de l’agroalimentaire comme celui de l’industrie, on constate un nombre croissant de changements de nom de marque ou d’entreprise. Nous pouvons citer par exemple l’Alsacienne devenue LU, Chambourcy devenue Nestlé, Findus devenue Maggi, ou bien SGE devenue VINCI, AGF devenue Alliance, SOMARO devenue AXIMUM…


Les raisons d’un tel choix sont multiples mais la plupart des changements répondent à deux motivations : rationaliser un portefeuille de marques devenu pléthorique et/ou bâtir des marques globales. Mais les risques d’un tel changement sont réels : perte de notoriété, refus des consommateurs d'accepter le nouveau nom, incompréhension du changement, baisse de part de marché... Et ces changements ont un coût non négligeable à prendre en compte. Entre la création du nouveau nom, la recherche d’antériorités, les études marketing préalables, la protection juridique, la création d’une nouvelle charte graphique, et tous les frais de communication et de publicité, il n’est pas aisé de franchir le pas sans angoisse ! La compagnie United Airlines en est l’exemple : elle dépensa 7 millions de dollars pour changer son nom en Allegis, avant de reprendre le nom United Airlines deux mois plus tard !
Il est donc primordial de bien analyser les risques potentiels, de bien connaitre sa marque, son contenu pour, à terme, obtenir une marque forte. Mais alors : comment valoriser une marque après un changement de nom ?
Amélie L.

L’IPad ou la déclinaison marketing de trop !


Fin Avril annonce l'arrivée du IPad sur le marché français. Mais à quelle fin ? Steve Jobs est devenu le roi du marketing via un buzz et une couverture média orchestrés par la pomme qui ne cesse d’envahir notre quotidien. IPod, IMac, IPhone, et maintenant IPad.
Mais cette feuille A4 virtuelle, mi téléphone/mi ordinateur, suit-elle vraiment le même schéma que ces prédécesseurs en tant qu’appareil mobile, que l’on peut emporter partout avec soi ? Pas si sûre…

Il faut rappeler aux gens que l’Ipad n’est pas un NetBook, pas de port USB, ni de lecteur ou graveur CD, sans oublier qu’il n’y a toujours pas d’acceptation du format flash (Steve Jobs souhaitant créer son propre lecteur) bien que des accessoires supplémentaires (ce qui sous entend payant) soient proposés comme le clavier, ou une couverture pour le maintenir à la verticale au cas où certains veuillent regarder des films les mains libres. Reste à se demander si Apple vise réellement un succès tel que l’Iphone ou encore l’Ipod, son bébé ? Ou plutôt s’il constitue un levier pour sortir d’un produit de niche pour devenir un réel produit de consommation de masse. Certains chiffres font rêver, son épaisseur de 1,34 cm et son poids très largement inférieur à 1 kg (entre 680 et 730 g), d’autres nettement moins, son prix à 549€ mais attention pour une entrée de gamme ! La question reste à savoir pour qui ? Les addicts à la pomme trouveront-ils une réelle utilité à utiliser ce nouveau "joujou " et à investir pour pouvoir s'en servir ?
Quant aux autres, sauront-ils résister à l’écosystème de la marque ? L’avenir nous le dira …

Maud Lelong, le 8/04/2010

Merchandising: Comment implanter les produits Halal en GMS?


Avec une croissance de plus de 15 % par an, le marché Français des produits Halal ne cesse d’évoluer. Selon une étude réalisée par le cabinet Marketing Solis, on estime le marché du Halal à 5,5 milliards d’euros en 2010. Ce marché attire les distributeurs, les fabriquants ainsi que les grands groupes de l’agroalimentaire. Ainsi on assiste depuis peu à un lancement remarquable de gamme de produits Halal. Casino a été le premier groupe à lancer sa propre marque MDD Halal : « Wassila ». Des marques spécialisées (Isla Délice, Isla mondiale..) et des marques nationales (Fleurymichon, Labeyrie et Herta..) se partagent aujourd’hui le marché du Halal.
Actuellement, l’enjeu est d’étudier l’implantation de cette nouvelle catégorie de produits dans les GMS (Grande et Moyenne Surface). Il convient de repenser la disposition des linéaires et réorganiser l’espace. Plusieurs problématiques se posent : faut-il regrouper les produits Halal autour d’un univers comme l’a fait Auchan la Défense avec un univers dédié aux « saveurs orientales » où l’on peut trouver tous les produits Halal (plats cuisinés, viandes, conserves et les surgelés)? Ou faut-il intégrer les produits Halal dans les différents linéaires avec un balisage spécial comme le fait Carrefour de Stains?

Dans le cadre du Master Marketing Stratégique, j'ai réalisé une étude merchandising sur l’implantation de la charcuterie Halal à Auchan la Défense. J'ai analysé dans un premier temps l’univers « saveurs orientales » puis étudié le linéaire afin de faire un diagnostic ( les points forts et les points d’amélioration). J'ai conclu par des recommandations qui permettront à l'enseigne d’optimiser son linéaire.

Nawel Dehiri

Carrefour Market, un nouveau champion










Le changement de nom s’est accompagné d’une profonde refonte du modèle existant. Une nouvelle formule qui porte ses fruits.

4 ans de travail ont été nécessaires pour opérer cette métamorphose. Dès 2005, la formule est testée en Espagne où les ex-Champion, en perdition, ont renoué avec les bénéfices. Deux ans plus tard, l’expérience est déclinée avec succès en Bretagne, region test pour la France.

Fort de ces expériences, l’enseigne décide enfin d’«in¬dus¬trialiser» la transformation. Un pari qui a mobilisé 200 personnes et coûté 200 millions d’euros. Mais, à une poignée de Champion près, à la fin 2009, l’intégralité des magasins ont été redessinés.

Nouvelle décoration, des produits frais plus accessibles et vraiment valorisés, de grandes bannières qui vantent les promos sur les articles de saison et des présentoirs de fruits et légumes passés de deux à trois étages pour offrir, sur un même ¬espace, 50% de produits en plus (dont certains étaient introuvables dans les anciens Champion) sont autant d’améliorations qui font rentrer l’enseigne dans la tendance.

Au-delà de la forme, les gammes s’enrichissent des produits des marques Carrefour. Le client s’y retrouve : il a l’embarras du choix. Grâce à elles, les Carrefour Market donnent le sentiment au consommateur d’être compétitifs. Une image flatteuse car, sur les grandes marques, l’enseigne n’est pas la mieux classée.

Côté chiffres, le constat est sans appels : 700 000 nouveaux clients en un an et des ventes qui ont grimpé de près de 4%. La nouvelle enseigne à même gagné 0,4% de part de marché (à 8,4%), l’une des meilleures performances du secteur. Mieux qu’Intermarché ou Casino. A méditer…

Rafaël

La fidélisation dans le e-commerce


La fidélisation est un thème très important dans le marketing, elle repose aujourd'hui sur une véritable gestion de la relation client. Pour contrer la concurrence sur des marchés saturés de nombreuses entreprises ont donc pour priorité la fidélisation de ses clients.

Le e-commerce étant en perpétuel évolution, il ne connait pas d’essoufflement. Aujourd’hui près d’un français sur deux achète en ligne. C’est un marché très porteur mais très concurrentiel.

Le marketing de la fidélisation nécessite donc une étude précise et unique pour chaque segment de marché.
Dans le e-commerce, l’internaute n’est pas prévisible, il est volatile, son comportement d’achat peut varier. Il faut donc arriver à le « capter », à capter son attention. Sa fidélisation est donc difficile. Il est donc primordial de maîtriser les stratégies de fidélisation.

Plusieurs stratégies de fidélisation sont donc mises en œuvre pour tenter de convertir les visiteurs en clients fidèles comme par exemple des opérations de marketing online (emailing, sms…).


Marie-Adélaide Tréheux

Un Œil sur le packaging en grande distribution

Regardons tout d’abord la définition du packaging donnée par wikipédia, l’encyclopédie libre N°1 sur la toile :
« Le packaging est constitué de l'emballage et du conditionnement1 d'un produit industriel. Sa fonction première est de protéger et conserver le produit contenu, et sert généralement de support pour l'affichage d'informations. Il a également une valeur de signalisation, pour que le client potentiel le reconnaisse ou pour attiser sa curiosité mais cela s'appelle le design qui est un autre domaine. »


Si le packaging sert au départ pour le conditionnement et le transport des produits, il devient de nos jours un levier incroyable de communication gratuite de la marque.



Après les 4"P":




Aujourd’hui, le packaging représente le 5ème P du marketing mix car il incarne l’identité graphique du produit, les valeurs de l’entreprise qui le produit mais surtout,
il est le petit « ange » ou « démon » qui transforme l’acte d’achat !
Il est en quelque sorte « le vendeur invisible » qui conseille et persuade !

De gros investissements sont mis dans le packaging car, à produits comparables (intrinsèquement), il sera l’élément différenciant.

Dans un univers concurrentiel impitoyable, les produits de grande consommation
doivent émerger du linéaire pour séduire l’acheteur.
Ce qui caractérise l’achat en grande surface, c’est l’absence d’intermédiaire entre le produit et le client.
Par rapport au commerce traditionnel, la conséquence évidente de cette absence réside dans le rôle spécifique dévolu au packaging.
Puisque aucun vendeur n’est là pour faire l’apologie du produit, c’est en effet au
packaging d’inciter à l’achat au travers d’une triple mission : capter l’attention alors que le produit est noyé au sein de linéaires très confus, véhiculer un message clair dans le laps de temps court qu’est celui du processus de décision en grande surface,puis convaincre l’acheteur au travers d’un bénéfice perçu comme supérieur à ceux proposés par les multiples concurrents.

Il s’agit certes d’un véritable challenge, mais en même temps d’un impératif absolu,
garant de la compétitivité du produit de grande consommation.


J-T France 2:



Même si la marge de manœuvre est grande pour les industriels, il existe cependant des facteurs à prendre en compte pour la réalisation d’un packaging.

* Il doit également ne pas être dangereux pour l’utilisateur (bombe aérosol, …)
* Il doit être solide et résistant.
* Il doit être facile à transporter et à stocker.
* Il doit fournir des informations sur le produit
* Il doit être attirant visuellement
* Il doit être conforme aux règles environnementales et légales
* Il doit être pratique
* Il doit être économique pour le producteur
* Il doit être conforme à la législation du marché
* Il peut transmettre les offres promotionnelles
Mais surtout :
* Il doit être réalisé en fonction du cœur de cible du produit

De nos jours, les considérations environnementales entrent également en compte.
En effet, le « sur- emballage » est facteur de pollution. Il est donc judicieux de motiver les entreprises à utiliser des matériaux recyclables.

D’un point de vue éthique, il faudra veiller à ne pas faire de publicité mensongère.
D’ailleurs la frontière est mince et les industriels en jouent !!!
Mettre une image de fermière avec du bon lait sur le packaging incite le consommateur à croire que le produit est riche en lait …

Pour finir voici quelques exemples où les consommateurs sont capables de reconnaître le produit rien qu’avec le packaging :

* Les bouteilles de Perrier (bouteille verte et forme originale)
* Les barres de chocolat Toblerone (barre en triangle)
* Les bouteilles de Coca-Cola (bouteille en pastique rouge vif)


Packaging Info ou Intox?

Regardez ces images remarquables et n'hésitez pas à commenter ou donner d'autres images de produits à packaging mensongé!!!


Eugénie D.




Apple : du marketing produit au marketing iconographique


Plus besoin de présenter aujourd’hui la fameuse marque à la pomme. Plus qu’un simple success story, Apple est devenue en quelques années un business model a part entière.


Depuis ses débuts, on ne peut que reconnaître le savoir faire de la marque en termes d’innovations produits : Apple 1, Macintosh, Ipod, MacBook, Iphone, Ipad. Plus qu’une stratégie d’innovation, Apple à su mettre en place une stratégie de « conquête ». En effet, ses lancements produits lui ont permis de créer de nouveaux marchés sur lesquels elle assoie aujourd’hui sa suprématie (ex : marché des smartphones).


Mais, ce qui fait d’Apple une marque hors du commun est sans conteste sa stratégie de communication. Simple et efficace, celle-ci va à l’encontre de toutes les campagnes de communication réalisées par ses concurrents. Plutôt que de dépenser des milliers d’euros en affichage, spots TV… la marque préfère jouer la carte du buzz autour de ses créations. Tous les produits lancés par Apple doivent avant tout passer entre les mains d’un seul homme, Steve Jobs, son fondateur. Et c’est lors d’UNE conférence de presse, attendu avec impatience par le monde entier, qu’il mettra en scène son nouveau produit révolutionnaire. Rien à voir avec une conférence de presse ordinaire car la stratégie de communication d’Apple repose aussi sur l’image et les talents d’orateur de Steve Jobs, qui rejaillissent positivement sur ses produits.


Qu’ils soient loués ou décriés, Ipod, Iphone et Ipad ont su faire parler d’eux en étant présentés comme des prouesses technologiques. Bien plus que des simples innovations, Apple a su markéter ses nouveaux produits de manière à ce qu’ils deviennent des icônes de nos sociétés.


Victor H

Marketing Stratégique et Innovation



Pourquoi le marketing de l’innovation
est – il si difficile ?



Nous sommes dans une époque de mutation rapide ou l'innovation se réinvente... Les consommateurs sont guidés par des pulsions liées à l'envie de posséder et d'accumuler.
De nos jours les entreprises sont confrontées à des problématiques de plus en plus complexes, telles : qu’un environnement économique défavorable, à des règlementations assidues et à un consommateur final de plus en plus exigeant et méfiant face à Internet. Ainsi les entreprises sont condamner à innover et utilisent toutes leurs armes pour reconquérir le consommateur.
Nous l’avons compris, le marketing de l’innovation est confronté aux paradoxes de nos comportements, et le marketing de l'internet en apporte l'illustration tous les jours. (Vente su internet, site de voyages, facebook, etc…)Les entreprises n'innovent pas pour le plaisir, leur but est d'augmenter leur revenu, de développer le chiffre d'affaires, en prenant des parts de marché, ou en augmentant leurs marges.
Tout paraît simple du point de vue de l’entreprise, celle-ci est convaincue de l'intérêt de l'innovation, Mais du point de vue consommateur ? Du point de vue du consommateur, les choses sont en revanche plus compliquées Le consommateur n’est pas toujours prêt à succomber à la tentation.
Comment l'expliquer ? Cela peut se définir par des comportements divergents face à l’innovation : l’acceptation immédiate ou le rejet et l’indifférence.Le développement récent d'internet sur le marché grand public en est le meilleur exemple. La multiplication des initiatives, l'émergence accélérée de nouvelles marques, la vitesse érigée en principe, ont provoqué un choc trop violent sur le marché.
Quelle conclusion en tirer pour le développement du marketing internet ? Certainement que le choc violent (buzz, multiplication des réseaux sociaux,…) n’est pas la bonne méthode pour diffuser une innovation immatérielle comme le net : la nouveauté est une énergie qu'il faut maîtriser pour qu'elle atteigne sa cible. Sans contrôle, sans véritable pertinence pour le marché et sans pédagogie, l'innovation a autant de chance de provoquer le rejet que la satisfaction.
Géraldine Marguliès


E-Marketing Awards - meilleure innovation technologique
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Le mass marketing en fin de vie...

Le marketing selon Kotler…

Philip Kotler est encore aujourd’hui considéré comme le chef de file de l'école du Marketing Management, dont la philosophie reposait sur l'application du processus Stratégique précis : Segmentation / Ciblage / Positionnement.

On lui doit principalement la formalisation du Marketing Mix Product, Price, Place, Promotion que tout le monde connait. A l’époque, le marketing de masse était parfaitement applicable, en effet, la demande n’était pas saturée et une grande majorité des produits pouvaient trouver preneur.

Le mass marketing a aujourd’hui été remplacé par un marketing plus personnalisé mais encore imparfait car il est encore très intrusif (e-mailing, courrier…).

La nouvelle pensée de Seth Godin …

Seth Godin est un gourou américain du marketing, ancien responsable du marketing direct de Yahoo, à la fois auteur et conférencier à succès sur des problématiques du marketing.

C’est notamment lui qui a introduit le concept du permission marketing ("marketing par permission"). Ce marketing est un moyen différent d’approcher le consommateur, en effet le marketeur demande l'autorisation des personnes ciblées, contrairement au "marketing par interruption qui selon Godin a fait son temps et devient de plus en plus inefficace et couteux.

La finalité de cette méthode est d'inciter le client à entrer puis à accepter des niveaux croissants de permission, c'est-à-dire de consentement vis-à-vis d'une marque ou d'un produit.

De nouveaux horizons pour les marques…

Avec l’arrivée de nouveaux moyens de communication, et l’explosion d’internet ce concept prend tout son sens, en effet les clients potentiels sont submergés d’informations publicitaires et n’arrive pas toujours à faire le tri ! Cette pratique tend vers une régulation et une amélioration du marketing pour lui éviter une mort lente …. !


A bon entendeur … salut !


Adrien Jacquinot

Le Marketing Participatif



Aujourd’hui, pour le lancement d’un nouveau produit, les marques ont de plus en plus recours à un nouvel outil, le marketing participatif. En effet, il constitue un ensemble de techniques marketings par lesquelles le client ou consommateur est associé au développement ou à l’évolution du produit. Le client devient ainsi, un consom’acteur. Il peut être sollicité pour choisir un nouveau nom de marque, un slogan, un packaging ou le nouveau parfum d’un produit. Le contexte actuel est fortement favorable au développement de ce nouvel outil du fait de l’essor du support Internet privilégié lors de ce processus collaboratif.

Cependant, il est essentiel de se questionner sur l’efficacité et la légitimité de cette technique qui sollicite le consommateur qui n’est pas forcement expert dans le domaine considéré. Faut-il seulement avoir recours à un vote après la conception des produits comme la marque Danette ou impliquer le consommateur dans le processus de création et ainsi, faire confiance à son savoir-faire ? La question porte donc, sur l’efficacité potentielle de ce procédé mais aussi sur son utilisation par une entreprise et cela de manière systématique. Cela se répercute-il vraiment sur les ventes ?
En effet, en créant une certaine proximité avec le consommateur et en l’impliquant dans le développement d’un produit, cela peut avoir un impact positif sur l’intention d’achat.
Les objectifs du marketing participatif peuvent être donc, énumérer de la manière suivante :
• Développer l’interactivité avec le consommateur
• Renforcer la proximité avec la marque
• Optimiser les produits et les services
• Améliorer la pertinence des innovations
• Améliorer la notoriété et l’image de marque
• Développer les ventes
• Renforcer l’animation événementielle ou promotionnelle

Aida BENJELLOUN





Les assurances et internet




Assurément...internaute !



Alors que la concurrence devient de plus en plus rude entre les assureurs en France, internet pourrait bien être le plus qui fait la différence. En effet, en 2007 plus de 10% du chiffre d’affaires des acteurs de l’assurance proviennent de ce média. Internet devient non seulement l’endroit pour se faire connaître mais aussi pour bien vendre son produit. C’est pourquoi il est important de pouvoir l’intégrer dans les stratégies de marketing. C’est d’ailleurs ce qu’a compris l’assureur en ligne Direct Assurance qui est le leader de l’assurance en direct depuis quelques années. Avec un chiffre d’affaires de 256 millions d’€, cette société du groupe AXA totalise plus de 600 000 clients en 2009.

Actuellement, la majorité des sociétés d’assurance ont toutes un site institutionnel. Ce qui leur permet d’avoir une visibilité et de communiquer sur leurs activités. Mais au-delà de cet aspect, une stratégie visant directement à conquérir l’internaute s’impose. Dans ce cadre, plusieurs assureurs disposent de sites interactifs et rivalisent de créativité. Ils proposent à leurs clients des solutions de devis, de souscription en ligne, de promotion…

Dans un univers où cohabitent des milliards de sites internet, il est impératif d’avoir une réelle stratégie en termes d’action et d’animation commerciales. Une fois cette étape franchie, les assureurs doivent également faire preuve d’une innovation permanente. Ce qui n’est pas toujours évident car vendre des assurances ce n’est pas forcément glamour !



Minetou NDIAYE

L’externalisation de la force de vente


Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises ont recours à une force de vente supplétive.
En effet, face à la complexité des dispositifs commerciaux, externaliser sa force de vente est devenu un moyen de gagner du temps dans le déploiement de l’effort commercial et de réaliser des économies sur les frais de structure, tout en se concentrant sur la stratégie de leur marque.

L’activité de la force de vente supplétive, au sein des agences, porte sur différentes missions, susceptibles de varier selon les clients.
Il s’agit d’assurer chaque jour une relation B to B et B to R, en « priorisant » la couverture du front de vente et en mettant en place des outils d’aide à la vente, dans le but d’optimiser l’efficacité de la force de vente sur le terrain.
Cela peut être renforcé par l’intégration du télémarketing, comme outil de vente et de gestion de la relation commerciale.

Clémentine Farand

La cosmétique Biologique


La cosmétique bio est un marché de niche mais un marché fort dynamique qui grandit de 20% par an en Europe. De nouvelles marques ne cessent d’apparaître sur ce segment. Aujourd’hui, le marché de la cosmétique biologique ne représente que 5% du marché total de l’industrie cosmétique mais se vois un avenir très prometteur.


Dans un contexte socio-économique bouleversé par de nombreux facteurs tels que des soucis de santé (phénomène de l’obésité, la vache folle, la grippe H1N1), des soucis environnementaux (le réchauffement de la planète…) ,on constate une réelle prise de conscience de la part des consommateurs.

On remarque ainsi que chaque individus porte une plus grande attention à ce qui l’entour ainsi qu’aux substances qui touchent leurs corps en interne comme en externe.

De ce fait, des consommateurs angoissés par les composants chimiques contenu dans leurs produits cosmétiques se tournent vers le bio.


De ce fait apparaît une forte demande qui se traduit par une volonté du retour au naturel.

En effet, bons nombres de consommateurs prennent conscience de la nécessité de protéger leur santé, leur peau et aussi l’environnement car consommer bio rime avec vivre plus écologique.


L’appellation biologique est devenu aujourd’hui une référence auprès des consommateurs. Ainsi, pour les marques cela représente un argument de vente solide. Mais qu’en est-il réellement ?


Pour justifier des bienfaits et avantages de ces produits cosmétiques biologiques, des

Réglementations, directives et labels sont créés. Le nombre de normes et notamment

le nombre de labels en circulation ne cesse de croitre ce qui suscite certaines questions :

Comment distingue t-on un label d’un autre ?

Les labels sont-ils un réel outil pour le consommateur ?


Malvina Pierre

La crise Tiger Woods

Impossible d’avoir échappé au scandale Tiger Woods
ces derniers mois.
Et pour cause le sportif le mieux payé de la planète (plus d’un milliard de revenus) à été au centre d’une sombre affaire d’adultère, lui qui représentait le sportif et le gendre idéal.
Bien que dramatique pour ces proches, cette situation a surtout affolée ses sponsors et les millions d’euros qu’ils brassaient grâce à l’image du champion de golf.

La communication étant primordiale aujourd’hui pour les marques que certaines ont jugées préférable de se désengager de leur champion et donc de résilier le contrat de plusieurs dizaines de millions de dollars les liant. Ce fut le cas pour AT&T, Powerade ou encore Accenture.

Etait ce vraiment judicieux de leur part ?
Pas sur, tant ce joueur est une icône et a contribué à l’essor et à la médiatisation de son sport.
L’annonce de son retour en a été le meilleur exemple. Plébiscité par ses pairs, présent sur tous les écrans de télévisions il n’a pas tardé à intéresser de nouveaux sponsors prêts à lui proposer des contrats juteux de plusieurs millions de dollars.
Et ils ont bien raison, l’impact médiatique de ces frasques passées est fulgurant, tout le monde attend de le voir à nouveau fouler les greens et utiliser son swing légendaire qui a fait de lui le meilleur golfeur de tous les temps !

Les futurs résultats d’audience de ses prochains tournois le montreront sans doute, la crise « Tiger Woods » fut une véritable aubaine à posteriori pour les sponsors l’ayant gardé et les nouveaux qui ont eut, semble t il, du flair.

Victor ROUGIER

Le bio


Actuellement, nous assistons à l’essor de la demande concernant les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique.

Toutes les enseignes de grandes surfaces commercialisent des produits bios car il représente un important vecteur de croissance.

La grande distribution, c'est à dire les GMS, représente 40% des ventes de produits biologiques, à peu près autant que les magasins spécialisés (GSS).

Avec en moyenne 200 références bios par magasin, la tendance est à l’augmentation des assortiments.

Le bio était, il y a quelques années, un simple facteur de différenciation pour les distributeurs, un "petit plus" pour se distinguer des concurrents.

Aujourd'hui, le bio est devenu incontournable.

L’avantage des GMS est de faire connaître les produits bios à une nouvelle clientèle. Le consommateur achète d'abord un produit bio "pour essayer".

Il commence à consommer ponctuellement des produits biologiques "faciles d'accès".

Une fois fidélisé au bio, le consommateur se tournera vers les magasins spécialisés tel Biocoop, qui proposent plus de choix, pour un public plus averti.

La grande distribution et les réseaux spécialisés sont donc complémentaires: l'un démocratise la consommation bio, l'autre fidélise le client.

Marion PIGNE

La stratégie marketing des industries agroalimentaires concernant les produits de base tel que le sucre, le sel et l’huile.

Les modes de consommation des consommateurs ne cessent d’évoluer et le secteur de l’agroalimentaire ne déroge pas à cette règle.

Nous nous dirigeons de plus en plus vers une alimentation bien-être et santé encouragée par les pouvoirs publics et l’INPES à travers différents slogans : « Manger 5 fruits et légumes par jour » ou « limiter les aliments trop gras, trop sucrés et trop salés ». Ainsi, il est intéressant d’analyser la stratégie marketing adoptée par les industries agroalimentaires directement menacées par cette nouvelle tendance et très souvent pointées du doigt, les industries productrices de sel, de sucre et d’huile.

Le secteur de l’huile est un exemple très révélateur qui symbolise parfaitement cette volonté de suivre au plus prêt cette tendance bien-être. En effet, il est courant de voir aujourd’hui dans les rayons des huiles « santé » enrichies en Oméga 3 ou en DHA. Ces innovations ont permis de valoriser les huiles aux yeux des consommateurs, soucieux de leur bien être, mais aussi de justifier une augmentation des prix…pour le bonheur des industriels !


Thomas L.

Le mobile marketing


Le Marketing Mobile comme son nom l’indique sert à faire du marketing par le biais du téléphone portable.
Depuis que les professionnels de la communication ont compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cet objet, doucement des campagnes utilisant ce support font leur apparition.
En effet, il s’agit d’un moyen de communication qui tient dans la main, qui est constamment avec nous, et qui est très rapide, argument non négligeable quand il s’agit d’informer les détenteurs de ces mobiles notamment par des SMS.



Pourquoi utiliser le téléphone portable pour communiquer ?


• Un taux de lecture très important
• Une diffusion rapide
• Une relation de proximité
• 95 % de la population possède un téléphone portable

Dans quel but ?

• Informer ses clients de promotions Exceptionnelles
• Informer ses clients d’ouvertures exceptionnelles
• Proposer aux clients des cadeaux

D’une manière générale, ce sont des contenus de communication classique mais en plus concis (160 caractères), plus succinct et plus rapide.

Pour conclure, le Marketing Mobile est en plein essor. Avec un taux de retour parmi les plus élevé des autres supports de communication, la communication mobile a de beaux jours devant elle à qui sait l’utiliser et l’optimiser à bon escient. Des statistiques montrent que les destinataires de messages à caractères promotionnels ne sont pas hostiles à en recevoir à condition que ces SMS soient en rapport avec leurs centres d’intérêts.

Mathieu Zapata

Libéralisation des jeux d'argent sur Internet


« Faites vos jeux, rien ne va plus. »

Depuis le 6 avril 2010, le marché des jeux d’argent en ligne a été libéralisé. Il s’agit de la fin du monopole de la Française des Jeux et du PMU en France.
L’objectif maintenant est de se préparer à la Coupe du Monde de foot en 2010. Le marché des jeux d’argent sur Internet est très juteux. Selon des spécialistes, le marché français est estimé à plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires. Nous allons assister à l’arrivée massive d’opérateurs de jeux d’argent sur le territoire français mais aussi à de nombreuses alliances et partenariats.

« Sur qui miser ? »

La plupart tissent des partenariats : Orange et la Française des jeux, Lemonde.fr et SportingBet, RMC et le PMU, etc. et devraient rapidement déployer une stratégie associant contenus médias et jeux libéralisés.
Le marché du poker suscite d'autres convoitises. Il est dominé par quelques grands acteurs mondiaux spécialisés, comme PokerStars, FullTiltPoker et PokerStars (leader mondial). Il sera confronté en France à quelques challengers, comme Chilipoker associé à Iliad (le fournisseur d'accès Internet Free), ou à Winamax.
En réunissant les trois offres de jeux, que sont le poker, le pari sportif et le pari hippique, nous allons assister à une véritable « guerre » interactive pour attirer le plus de joueurs sur ces plates-formes de jeux.
Affaire à suivre…

Romain J


L’enjeux des MDD dans la conception du merchandising dans la grande distribution

L’ensemble des enseignes de la grandes distribution consacrent une part de plus en plus importante à leurs propres marques. En effet, les MDD procurent, certes un chiffre d’affaire inférieur en comparaison aux marques nationales, mais elles permettent de dégager plus de marge.

Les marques MDD ont une place privilégiée au sein des linéaires. En effet, nous constatons que les emplacements permettant d’optimiser les ventes d’un produit en grande surface se situent au niveau des yeux des consommateurs. Les MDD sont majoritairement situées à cette emplacement optimum en terme de vente.

Néanmoins , les marques nationales conservent globalement les têtes de gondoles, qui procurent une optimisation des ventes pour le fabriquant, ainsi qu’une marge supérieure pour le distributeur.


De plus, la rotation des stocks des MDD dans les linéaires s’effectue de manière plus systématique que pour les marques nationales. Cela implique un plus grand nombre de ruptures de stock en linéaires pour les marques nationales.

Ces nouvelles évolutions du merchandising en grande surface soulignent deux enjeux majeurs, le premier pour les distributeurs et le deuxième pour les fabricants de marques nationales.

Les distributeurs, doivent conserver une politique de mise en avant de leurs propres marques, afin de maximiser leurs marges. Mais ils doivent également veiller à la mise en valeur de leurs marques nationales, afin de ne pas réduire la fidélisation de leur clientèle.

Les fabricants de marques nationales, doivent renouveler leurs stratégies d’implantation et mettre en avant, auprès des distributeurs, les avantages économiques d’une meilleure implantation de leurs marques nationales.

Hervé DUBOUT